dimanche 4 août 2013

Dancing bear Jonathan Horan



Danser avec Jonathan me met en contact avec ma force masculine, mon pouvoir de guerrière...
Quel cadeau!

jeudi 27 septembre 2012

vendredi 27 janvier 2012


R.A.F. City'z  au Théâtre National de Chaillot
R.A.F. crew 
2010

Il y a cette tension, comme une veine gorgée de sang, qui induit un mouvement guidé par les tripes, clair et précis du début à sa fin. 
Et dans le même temps émane une grande douceur, véhiculée avec humour et poésie.


R.A.F CREW au battle "esprits du cercle" 
2011

Beauté de l'individualité nourrissant le collectif.
Quelle force d'aimer danser!

dimanche 8 janvier 2012



Je suis aujourd'hui dans une phase de transition.
J'ai décidé d'arrêter mon travail de kinésithérapeute pour me diriger essentiellement vers la danse.
J'ai besoin d'y consacrer mon énergie. 

Je crée ma porte d'entrée vers la création en danse contemporaine sous forme d'un blog.
Porte ou fenêtre sur l'extérieur, façon de montrer ce que j'aime, ce qui m'anime et m'inspire...
Ouvrir mes barrières et écrire...

Puis y déposer mes créations, laisser l'autre voir.
Pour que petit à petit la danse devienne ma vie.

Regardes...

mercredi 4 janvier 2012

 
Minotaur-Ex
Philippe Combes & Bruno Aveillan
2001

Lorsque je laisse émerger ce qui est coincé dedans, je découvre la puissance de ce qui m'anime.
Tel un animal, ma sensualité explose.

lundi 26 décembre 2011


"Cédric Andrieux"
Jérôme Bel
2011

Cédric Andrieux est seul, immobile ou en mouvement, face à nous.
Nous sommes spectateurs de l'intimité de cet homme qui décide de nous partager ce qu'il a aimé, ce qu'il a détesté, ce qui l'a construit.
Plongés dans un profond silence qui éveille une grande disponibilité d'écoute, ou une profonde gène.
Respectueux face à sa mise à nu et concentré sur ce qu'il a choisi de nous montrer. 

Par son travail avec Merce Cunningham il nous montre un corps rigide, tout en muscles, sans respiration, chaque mouvement poussé à sa limite, il va chercher le non-confortable.
Là où le geste, intenable devient gauche, maladroit, il commence à être intéressant!
 
Ensuite vient la fluidité et la souplesse des corps lorsque Cedric Andrieux part à Lyon travailler avec Mathilde Monnier, Jérôme Bel, Trisha Brown, ...
Il découvre une danse plus intuitive et à l'écoute des sensations... 

Son partage est délicat et humble. 

Ce qui m'a touché c'est que j'ai eu l'impression de le comprendre et d'être comprise.
Et le fait qu'il soit sur scène avec cette grande simplicité me rassure quant à ma manière d'appréhender la danse aujourd'hui. 

"je me suis senti humilié dans mon travail avec Merce car je n'arrivais pas à être parfait mais, je me suis trompé, il nous proposait seulement une expérience de mouvements sans jugements!" Cédric Andrieux.

vendredi 16 décembre 2011

Je parais si statique et pourtant mon corps danse. 

Derrière chaque pas se cache un saut, mes mains caressent l'épaisseur de l'air, chaque vertèbre ondule et vient se placer dans un alignement à peine perceptible.
Je suis pleine de vide et je joue à remplir l'espace... 

S'arrêter de danser, c'est accepté de mourir.
Mais mon désir de vivre est si puissant que je laisse la vie emmener mon corps dans une danse sans fin...

lundi 12 décembre 2011


 Husaïs
 Héla Fattoumi & Éric Lamoureux 
1988

Le couple comme espace de création...
On sort de la fusion des corps, chacun cherche à garder sa singularité tout en se laissant nourrir/contaminer par les gestes de l'autre pour enrichir sa propre danse...

jeudi 8 décembre 2011





VSPRS Show and Tell
Alain Platel
2007

Le danseur n'arrête pas de tester cette frontière si fine du basculement dans la folie.

Lorsque je lâche le contrôle sur mon corps, que j'accueille le feu qui m'anime et le laisse prendre de l'espace pour vivre pleinement, le mental s'éteint.
Naît alors un geste qui va se répéter, de plus en plus vite, de plus en plus grand, de plus en plus incarné.
Ce mouvement alimente mon corps, qui produit un mouvement, et ainsi de suite dans un cycle qui va prendre de l'ampleur jusqu'à une certaine limite.
Puis diminuera, pour s'éteindre et laisser la place à un autre geste....
Mon corps, ainsi dissocié du mental, danse ce dont il a besoin pour se guérir.
Je lâche-prise, me met en danger et laisse la porte ouverte à ce qui vient.
N'est-ce pas le choix d'accepter sa folie...

lundi 5 décembre 2011






Mats Ek
Smoke 1995
 
dansé par Sylvie Guillem et Niklas Ek
musique Arvo Part
(ma préférence va vers les parties 1/3 et 3/3)

La souplesse, la finesse et la fluidité des corps en mouvement dénote avec la rigidité et la sobriété du décor.
S'y ajoute l'utilisation par les danseurs de ces structures qui les entourent afin d'exacerber les contrastes.
La soie devient plus légère, vaporeuse, la fumée dense et éphémère...

Ici le montage vidéo est tout à fait intégré à la danse, il rajoute un rythme et nous rapproche de la matière. 

Je trouve cette œuvre poétique, humoristique et bouleversante d'humanité.




samedi 3 décembre 2011


"Toute sensation est une question, même si le silence seul y répond." 
Gilles Deleuze & Félix Guattari.

mardi 29 novembre 2011


Image tirée d'une séance D'anthropométrie de l'époque bleue de Yves Klein
1960

Montrer son corps et l'utiliser pour créer une toile est bien différent de l'emploi de la danse comme moyen d'expression.

Et pourtant ces deux actions sont des mises à nu.

La première est distanciée du moi, cet amas de chaires est un bel outil.
La seconde pose sa vulnérabilité face au regard de l'autre, et par cette porte elle offre toute sa nudité.

... 

lundi 28 novembre 2011




Jérôme Bel
2001
The show must go on

Quelles sont mes attentes?
Vais-je voir un spectacle de danse contemporaine pour être impressionnée par la performance des danseurs, ou suis-je ouverte à toute propositions?

Jérôme Bel perturbe les codes et montre sur de la musique pop (donc connue du grand public) une troupe se dandinant comme vous et moi pouvons le faire!
Il place alors le spectateur sur le même pied d'égalité, et de ce fait, questionne sur la valeur de l'œuvre.
Parce qu'il y a aussi beaucoup d'espace et de silence, que rien n'est imposé, nous avons le temps de tergiverser.
La banalité d'une action peut donc engendrer une multitude d'émotions, de sensations et d'interprétations qui vont faire vivre le spectacle bien au-delà de la scène.
Et c'est, je trouve, en prenant du recul sur nos comportements et en observant ce dialogue qu'on voit toute la richesse de ce qu'il nous propose.